Un AVC est le résultat d’une obstruction ou d’une rupture d’un vaisseau sanguin du cerveau, respectivement appelé AVC ischémique et AVC hémorragique. En 2015, 6.7 millions de personnes dans le monde en sont décédées (1). En France, c’est la première cause de handicap acquis à l’âge adulte et la deuxième de cause de décès (2–3). La gravité et le caractère irréversible de cette maladie est un problème important de santé publique.
Les facteurs de risque reconnus des AVC sont les suivants : l’hypertension artérielle, l’obésité, une mauvaise alimentation (non équilibrée, trop salée), un manque d’activité sportive, la consommation d’alcool et de tabac, des facteurs psychosociaux (stress, dépression), le diabète, la fibrillation atriale, et une forte concentration de lipide sanguin comme le cholestérol, et/ou les triglycérides. Le meilleur moyen de prévenir un AVC est donc de contrôler ces facteurs de risque grâce à une bonne hygiène de vie, et un suivi médical régulier. Après un premier AVC, le risque de récidive est très important : de 10 à 30 % à 5 ans (4; 5; 6; 7). Il est donc nécessaire de prêter une attention particulière à la prévention secondaire et de poursuivre les traitements sur le long terme. La prévention secondaire des AVC se concentre sur la poursuite d’un mode de vie sain comme en prévention primaire, ainsi que le contrôle des facteurs de risque modifiables notamment avec les traitements antihypertenseurs en cas d’un premier AVC ischémique ou hémorragique, et/ou les traitements antithrombotiques, et hypolipémiants dans le cas d’un premier AVC ischémique. Une mauvaise observance à ces traitements de prévention secondaire pourrait ainsi compromettre l’efficacité en situation réelle de soins de ces traitements. L’étude U.TRAC a pour objectif d’évaluer l’observance aux traitements antihypertenseurs et hypolipémiants en post-AVC entre 2009 et 2017 en France, chez les patients âgés de 45 ans et plus.
Valorisation de la recherche

Communications en congrès
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