Utilisation des hypolipémiants chez l’adulte en France

Les hypolipémiants sont largement prescrits en prévention cardiovasculaire primaire et secondaire. Quelle est l’évolution de leur utilisation au cours de la dernière décennie, période de mise sur le marché des anti-PCSK9 et de fin d’accord préalable à la prescription de rosuvastatine et d’ézétimibe ?

La prévention et le traitement de la maladie cardiovasculaire athéroscléreuse reposent en grande partie sur les médicaments hypolipémiants. Les indications des hypolipémiants sont fonction de leurs effets différents sur le profil lipidique, du niveau de risque cardiovasculaire du malade et du niveau de preuve des différents médicaments, les statines étant les seuls hypolipémiants ayant à ce-jour montré une réelle efficacité à la fois sur la réduction de la mortalité et des événements cardiovasculaires. Une nouvelle classe d’hypolipémiants, les anticorps anti-PCSK9, a été autorisée en France en 2018 ; indiqués en association aux statines et/ou à l’ézétimibe chez les patients à très haut risque cardiovasculaire, leur prescription est très encadrée en raison d’un coût élevé. A notre connaissance, aucune étude offrant une vue d’ensemble récente de l’utilisation des différentes classes d’hypolipémiants en France n’est disponible. S’agissant de médicaments largement prescrits, la surveillance continue de leur utilisation apparaît pourtant primordiale.


Valorisation de la recherche